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Résumé
The efficacy and safety of intensive statin therapy: a meta-analysis of randomized trials
Kiranbir Josan MD, Sumit R. Majumdar MD MPH, Finlay A. McAlister MD MSc
Division of General Internal Medicine, Department of Medicine, University of Alberta, Edmonton, Alta.
Correspondance : Dr F. McAlister, 2E3.24 Walter C. Mackenzie Health Sciences Centre, University of Alberta Hospital, 8440 112 St., Edmonton AB T6G 2R7; fax 780 407-2680; Finlay.McAlister{at}ualberta.ca
Contexte : Les lignes directrices récentes sur les lipides ont recommandé la réduction agressive du cholestérol à lipoprotéines de faible densité (LDL) chez les patients atteints de coronaropathie. Afin de clarifier les données probantes à la base de cette recommandation, nous avons procédé à une méta-analyse d'études contrôlées randomisées ayant comparé des thérapies aux statines d’intensités différentes.
Méthodes : Nous avons cherché, dans des bases de données électroniques (MEDLINE, EMBASE, Cochrane Central Registery of Controlled Trials, Web of Science), les études contrôlées randomisées publiées jusqu’au 19 juillet 2007 qui avaient comparé des thérapies aux statines d’intensités différentes chez les adultes atteints de coronaropathie et qui avaient signalé des événements cardiovasculaires ou la mortalité. Nous avons regroupé les données au moyen de modèles à effets aléatoires pour calculer les coefficients de probabilité (CP).
Résultats : Nous avons inclus au total 7 études (29 395 patients). Comparativement aux traitements moins intensifs aux statines, les régimes plus intensifs ont réduit encore davantage les concentrations de LDL (réduction de 0,72 mmol/L, intervalle de confiance IC à 95 %, 0,60–0,84 mmol/L), ainsi que le risque d’infarctus du myocarde (CP 0,83; IC à 95 %, 0,77–0,91) et d’accident vasculaire cérébral (CP 0,82; IC à 95 %, 0,71–0,95). Même s’il n’y a pas eu d’effet sur la mortalité chez les patients atteints de coronaropathie chronique (CP 0,96; IC à 95 %, 0,80–1,14), la mortalité toutes causes confondues a diminué chez les patients qui avaient des syndromes coronariens aigus et étaient traités aux statines de façon plus intensive (CP 0,75; IC à 95 %, 0,61–0,93). Comparativement aux régimes de plus faible intensité, les régimes de plus grande intensité étaient associés à de faibles augmentations absolues des taux d’interruption de prise de médicaments (2,5 %), de concentrations élevées d’aminotransférases (1 %) et de myopathie (0,5 %), et il n’y avait aucune différence sur le plan de la mortalité attribuable à des causes non cardiovasculaires. Les sept études ont signalé des événements par le volet randomisation plutôt que par la concentration de LDL atteinte. Environ la moitié des patients qui ont reçu un traitement plus intensif aux statines n’ont pas atteint une concentration de LDL inférieure à 2,0 mmol/L et aucune des études n’a fait l’essai de thérapies combinées.
Interprétation : Notre analyse appuie l’utilisation de traitements plus intensifs aux statines chez les patients qui ont une coronaropathie établie. Il n’y a pas suffisamment de données probantes pour préconiser le traitement jusqu’à des concentrations particulières de LDL en utilisant une thérapie hypolipidémiante combinée afin d’atteindre ces objectifs, ou l’utilisation de traitements plus intensifs chez les patients qui n’ont pas de coronaropathie établie.