«Par conséquent, LE JOURNAL DE L'ASSOCIATION MÉDICALE CANADIENNE est publié comme moyen d'expression de tout ce qu'il y a de mieux en médecine canadienne.» JAMC 1911;1:57.
L'année écoulée a été remarquable dans la vie de ce journal médical savant. Le rédacteur en chef a été remercié et un grand nombre des rédacteurs scientifiques qui avaient commencé l'année avec le Journal ont démissionné. Le Groupe d'étude de la gouvernance du JAMC a présenté son rapport au Conseil d'administration de l'AMC, qui l'a accepté1. La nouvelle structure de gouvernance consacre l'indépendance de la rédaction et prévoit une voie claire de communication et de responsabilité. Au moment d'aller sous presse, la recherche d'un nouveau rédacteur en chef tirait à sa fin.
Lorsque j'ai accepté le poste de rédactrice du Journal en mars dernier, ma mission consistait à garantir que le JAMC continuerait de paraître aux deux semaines et que l'on maintiendrait ses normes rigoureuses habituelles. Or, nous n'avons pas raté une seule date de tombée, le nombre de manuscrits reçus chaque semaine dépasse celui que nous avions atteint à la même époque l'an dernier, et nous avons joint à ce numéro notre section annuelle des Fêtes, rêve qui semblait impossible en juillet dernier. Les lecteurs jugeront eux-mêmes de la qualité durable du Journal, mais pendant la période difficile que nous avons vécue, il a été profondément rassurant de voir les auteurs continuer de présenter des travaux de qualité et les examinateurs effectuer leur travail réfléchi en temps opportun. Beaucoup de collègues nous ont fait parvenir des notes d'encouragement et ont offert leur aide, que nous avons parfois acceptée. Même chez les rares auteurs de messages critiques à l'égard du Journal ou de ses nouveaux rédacteurs, nous avons pu ressentir la profondeur de ce que le JAMC en est venu à représenter dans la vie médicale au Canada.
Le moment est maintenant venu de quitter mon rôle de rédactrice en chef intérimaire du JAMC. J'ai une profonde dette de reconnaissance envers le personnel de rédaction interne, dont les membres ont vécu leur part des perturbations, envers les rédacteurs scientifiques qui sont demeurés à bord et envers les nouveaux rédacteurs qui se sont joints à nous, sans oublier le conseil de rédaction intérimaire. Je vous remercie aussi, lecteurs du Journal, auteurs et examinateurs, sans qui le JAMC n'existerait pas. Je suis persuadée que tous ces intervenants demeureront déterminés à voir le principal journal médical du Canada maintenir le cap toutes voiles dehors, un nouveau capitaine à la barre.
RÉFÉRENCE
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